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9 Janvier 2018 , Rédigé par les scientifiques

Une question de survie ?

              Le secteur des transports est responsable de 23% des émissions de CO2 générées par l’homme; celles-ci pourraient doubler d’ici 2050 à cause de l’augmentation démographique et de l’utilisation plus importantes des transports (voitures, avions..).

      Ce n’est néanmoins pas une fatalité et plusieurs études sérieuses (Intergovernmental Panel on Climate Change’s Fifth Assessment Report) démontrent qu’avec une réelle volonté politique et des innovations technologiques à venir, il serait possible de réduire cet impact de moitié. Il faudrait pour cela une adhésion massive aux véhicules électriques et aux moyens de transport en commun.

Des énergies propres et renouvelables pour les transports

          Une multitude d’idées et d’innovations technologiques pourraient voir le jour dans les années a venir et contribuer à réduire la facture énergétiques des transports. Nous ne citerons ici que quelques exemples :

  • Les véhicules à essence : ils se développent rapidement et ont réduits drastiquement leurs émissions de CO2. Entre 1995 et 2011, les émissions de CO2 des voitures à essence ou diesel ont diminué de 30%. Certains modèles aujourd’hui ont un impact écologique global similaire aux voitures hybrides.

Réduction de l’émission de CO2 des voitures depuis 1995

 

  • Les voitures hybrides (essence et électrique). Elles se développent rapidement actuellement dans le monde car elles conservent les avantages de l’électrique sans les inconvénients au niveau de l’autonomie. Toyota, le constructeur le plus avancé sur le sujet, annonce que les émissions de CO2 de ses véhicules produits en 2050 seront réduites de 90% par rapport à ceux produits en 2010.
  • Les voitures électriques : elles n’émettent pas directement de carbone ni de particules fines et ne font pas de bruit. Leur impact écologique est donc presque nul et uniquement lié à la production d’électricité. Elles représentent donc une solution viable au problème d’émission de C02, leur limits étant pour l’instant l’autonomie (max 200/300 km) liée à la production de batteries électriques plus performantes.

Comparatifs des émissions CO2 – L’électrique

 

            Ce graphique met en lumière qu’une voiture électrique pollue tout de même, mais déjà moins qu’une voiture à essence. Les données en bleues, « du puit au réservoir », montrent la pollution dégagée par l’extraction de la source d’énergie, le pétrole par exemple.

  • Les véhicules solaires : Une voiture solaire est une voiture qui recharge ses batteries uniquement grâce à l’énergie solaire. La capacité des batteries et des panneaux solaires limitent encore le poids des véhicules et leur autonomie. Néanmoins certains prototypes comme Nuna III ont réussi à parcourir plus de 3000 km en autonomie.
  • L’hyperloop : voir l’article consacré à l’Hyperloop.

 

Un Enjeu Politique

              Afin de faciliter cette transition énergétique dans les transports, il est fondamental que les gouvernements prennent conscience de cet enjeu et incitent leurs pays à modifier leurs comportements. L’accord de Paris de la COP 21, entré en vigueur en Décembre 2016, signé par 195 pays, marque un tournant politique dans la prise de conscience et la mise en place de vrais plans d’actions afin de limiter les émissions de CO2. L’objectif est de limiter l’augmentation de la température d’ici 2050 de 2 degrés grâce a un contrôle plus grand des émissions de CO2.

            L’impact des transports sur les émissions de CO2 représente 23% des émissions totales, mais ces émissions croissent très rapidement. Les objectifs de la COP 21 ne pourront être atteints sans un contrôle dans les transports. En effet, 60% des plans d’actions de la COP 21 étaient en fait destinés à contrôler et limiter l’impact des transports, c’est dire son importance.

L’exemple du transport aérien

           Le transport aérien doit faire face à une accélération du trafic importante (Environ 5% par an) qui nécessite des efforts significatifs, et une volonté politique forte, afin de limiter son impact sur l’écologie. Notamment :

  • Développer des infrastructures aéroportuaires afin de répondre à la demande croissante et minimiser l’impact sur l’environnement.
  • Limiter l’impact sonore des avions.
  • Réduire la consommation des moteurs des avions. Par exemple, un A 380 aujourd’hui consomme 4 fois moins qu’un Aeronef en 1960 (3L de kérosène Vs 12L pour le transport d’un passager sur 100 km).
  • Renouveler la flotte des avions des différentes compagnies par des avions plus écologiques.
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